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Comment se rendre à Alstom à la Rochelle ? Et surtout où vous loger pour votre déplacement professionnel ?

Nous avons eu l’occasion de recevoir des professionnels, comme vous, qui cherchent un hébergement le temps d’une mission ou d’un entretien à Alstom.

Ils sont ravis de leur séjour aux EcoloGites de la Rochelle. La proximité avec votre lieu de travail est très appréciable, vous pouvez dormir un maximum sans vous lever une heure avant et faire des kilomètres en voiture.

Certains ont même profité de leur déplacement à la Rochelle pour prolonger leur séjour le week end avec leur proche. Ca fait bien des heureux et des heureuses.

Pour vérifier nos disponibilités, cliquez juste ici.

 

Alstom La Rochelle adresse du site

Il y a souvent confusion entre les 2 sites d’Alstom : celui d’Aytré et celui de la Rochelle.

En fait, Aytré est tout simplement une commune limitrophe à la Rochelle.

Voici les adresses des 2 sites, demandez bien à votre interlocuteur de vous préciser la bonne adresse.

33 avenue du Commandant Lysiak, 17440 Aytré

Vous ne pouvez pas le rater, l’entrée est située sur la route principale traversant la ville.

Nos gîtes sont à 2,5 km du site, c’est très pratique !

157 rue de Roux, 17000 La Rochelle

Il s’agit du site d’essai. A vol d’oiseau, c’est juste en face des Ecologîtes de la Rochelle. Reste à traverser la voie ferrée, vous mettez juste 13 minutes à pied (c’est Google Map qui le dit).

 

Visite de l’usine d’Alstom

Malheureusement, il est très difficile de visiter l’usine d’Alstom. Seuls quelques rares élus ont eu cette chance. Si vous avez de bons tuyaux, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire.

Guettez les éventuelles portes ouvertes. En 2012, plusieurs milliers de visiteurs ont eu cette chance.

Pour avoir quelques photos du ventre de la bête, voici quelques liens intéressants (mais qui commencent à un peu dater tout de même) :

https://www.usinenouvelle.com/article/visite-guidee-chez-alstom-dans-le-ventre-de-l-agv.N128993

 

Intérim à Alstom (soudeur)

De temps à autre, Alstom recherche des profils en intérim très particuliers :

 – Soudeur

 – chaudronnier

 – inspecteur qualité

 – opérateur électronique

Si vous avez des hésitations sur le cadre de vie à la Rochelle, venez passer quelques jours dans nos gîtes afin de gouter à la vie rochelaise.

Quelques conseils également pour bien choisir votre hébergement si vous passez par Airbnb.

 

Histoire d’Alstom à la Rochelle

Le début

La Première Guerre mondiale n’est pas encore terminée et les Alliés réfléchissent déjà à la reconstruction des pays touchés.

En France, les besoins en matériel ferroviaire sont énormes, et l’industrie du pays n’a pas les moyens de couvrir ces besoins. Les États-Unis se sont donc joints à l’effort de reconstruction des chemins de fer et, en 1918, une usine de montage de wagons appelée Middletown Car Company a été créée près de la gare de La Rochelle. Les wagons ont été expédiés des États-Unis sous forme de kit et déchargés au port de La Rochelle.

Au fur et à mesure de son développement, l’atelier s’installe en 1920 dans la banlieue de La Rochelle, sur la commune d’Aytré, à l’emplacement de l’actuelle usine ALSTOM.

À cette occasion, la société a adopté un nom plus français, Les Entreprises Industrielles Charentaises (EIC).

EIC

En 1928, l’EIC a été repris par la Pullman Car Company, célèbre pour la production de matériel roulant pour les principaux services express européens. C’est l’âge d’or des grands chemins de fer et les ateliers de La Rochelle produisent quelques-unes des plus belles voitures qui seront intégrées dans les trains prestigieux de l’époque, tels que l’Orient Express, le Train Bleu et la Flèche du Nord.

Dès 1933, la société a commencé à introduire les dernières technologies et à livrer les premières voitures avec des carrosseries en aluminium aux entreprises publiques ; à partir de 1937, les usines charentaises ont également produit des voitures avec des carrosseries plus légères pour l’État.

Dans les années 1930, les banlieues de Paris se développent de plus en plus et il est nécessaire d’améliorer les services à partir des principales gares de la capitale. À partir de 1933, les EIC construisent les premiers autocars de banlieue à deux étages pour la société d’État.

La seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont tenté de réquisitionner l’usine pour leur propre compte, mais n’ont jamais réussi à faire travailler le personnel sous la contrainte, et en tout cas, il a été dispersé dès le début du conflit. En outre, de nombreuses machines-outils étaient cachées dans les fosses sous les bâtiments pour empêcher la protection des occupants. L’usine a donc connu une longue période de délabrement, seuls quelques ouvriers restant sur les lieux pour effectuer de petites tâches (principalement la maintenance) et la production de tracteurs agricoles et autres joyaux.

Certains des travailleurs dont les compétences sont reconnues devraient encore travailler pour STO en Allemagne ou en Autriche.

Une fois le conflit terminé, l’usine a redémarré, grâce à la motivation du personnel et aux machines-outils habilement camouflées. Et c’est sous le même nom d’EIC, mais cette fois avec un capital entièrement français (en grande partie détenu par la banque Rotschild), que la société reprend la production en 1946.

Cette production n’était pas exclusivement ferroviaire, puisque les tracteurs agricoles (de la marque Ecco) et les générateurs de gaz pour les camions (en attendant la reprise de la production d’essence dans le pays) étaient produits dans les ateliers.

TGV

TGV devient alors le produit phare de la Charente et le maître d’œuvre de toute la section remorques au sein du groupe ALSTOM (qui est toujours partagé par les entrepreneurs indépendants DE DIETRICH et ANF). 1978 voit l’ouverture de la première section de TGV Paris Sud Est, qui a une très longue histoire.

Quant au site, sa forme était presque « définitive », ce qui est encore le cas aujourd’hui, et la production était exclusivement destinée au chemin de fer.

Parallèlement, en 1975, la SNCF entreprend une importante rénovation de ses voitures, en renouvelant un certain nombre de voitures d’avant-guerre et d’après-guerre.

Le métro

Les années 70 et 80 ont également été l’occasion pour l’usine de La Rochelle de démontrer son savoir-faire dans le domaine du métro. L’usine d’Aytré a produit de nombreux trains pour Paris (MF67, puis MF77, soit plus de 1 300 voitures), Mexico, Lyon (lignes A, B, C et D), Santiago, Le Caire et Caracas.

Cependant, avec l’absorption de CIMT, un grand spécialiste de ce type d’équipement, la production à Aytré va cesser et le groupe ALSTOM va recentrer cette activité dans une société créée à Valence. La seule exception est l’usine de La Rochelle, qui devait livrer des trains pour la ville d’Athènes, dans le cadre d’un consortium dirigé par SIEMENS à la fin des années 1990 pour libérer l’usine de Valenciennes, alors pleinement opérationnelle.

 

Le tramway

Au début des années 1980, face à l’augmentation incontrôlée du trafic automobile dans les grandes agglomérations françaises, les autorités françaises ont lancé un concours pour la conception de ce qui était alors le tramway français standard, dans le but de regagner sa place dans les grandes villes du pays.

Ayant déjà un certain nombre de contrats d’exportation à son actif, elle s’est associée en 1989 avec le GEC britannique pour devenir le GEC ALSTHOM, ce qui lui a permis de se faire connaître sur le plan international.

Dans le même temps, un successeur du TFS est apparu sous le nom de CITADIS : livré pour la première fois à Montpellier en 1999, il est rapidement devenu un best-seller et, à la fin de 2003, il était vendu non seulement en France (Montpellier, Orléans, Lyon, Bordeaux, Mulhouse, Grenoble, Valenciennes, Paris, Nice) mais aussi Plus de 500 voitures ont été vendues à l’étranger (Barcelone, Dublin, Melbourne, Rotterdam, Tenerife).

Enfin, en 1997, la société revient à la traction diesel avec la livraison à la SNCF du moteur automoteur TER X 72500 (XTER), participant activement à la relance du transport régional, malgré ses défauts de jeunesse.

En 1998, la société a changé de nom lorsque ses deux principaux actionnaires, ALCATEL et GEC, ont introduit leurs actions en bourse.

Situé sur la commune d’Aytré, à quelques kilomètres du Vieux Port de la Rochelle, entre la ligne de chemin de fer de Poitiers-la-Rochelle et la ligne de chemin de fer provinciale 939 de Surgères-la-Rochelle, il couvre une superficie de 23 hectares, dont 11 couverts, et mesure environ 1,2 kilomètre de long.

Il dispose de 800 m de piste d’essai interne, peut fournir différentes tensions (1,5 et 3 kV continu, 750 V continu) et possède deux calibres (standard et 1600 mm). L’installation supplémentaire, située près de la gare de La Rochelle (Centre d’essais Bellevue), comprend un bâtiment d’essais statiques et deux pistes d’essais dynamiques de 750 m (commutables entre 25kV 50Hz et 750V DC) et de 1500 m (alimentation 25kV 50Hz).

La capacité mensuelle est d’environ 2 tronçons de TGV, 3 à 4 trains automoteurs et 7 à 9 tramways.